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Seuil de tolérance - quelques explications

U.L.I.S.S.A

Voilà quelques explications sur les différents seuils de tolérance. On peut distinguer deux formes de courbes de tolérance :

1) Pour un individu dont la consommation est chronique : - Dans un premier temps, l’alcoolisation importante a tendance à accélérer le processus de transformation de l’alcool par le foie et donc à augmenter la vitesse de baisse du taux d’alcoolémie. Grâce (ou à cause d'un système de suppléance) cette vitesse peut être multipliée par deux ! (on peut dire que la tolérance augmente) - Le malade après quelques temps d’intoxication arrive à la deuxième phase en plateau, la vitesse de traitement de l’alcool se stabilise… (la tolérance est stable) - Enfin, du fait de l’épuisement du foie, la rapidité de détoxication décroit (troisième phase) pour retrouver une vitesse normale puis inférieure. (la tolérance diminue) Ceci explique : - Que le consommateur puisse être ivre alors qu'il consomme moins que par le passé ; - Que l’on puisse avoir des alcoolémies positives de nombreuses heures après l’arrêt de l’intoxication.

2a) Pour une personne qui n'a jamais consommé d'alcool : - Pour un enfant ou un adolescent, le capital enzymatique du foie ne permet pas de traiter l'alcool, la tolérance (faculté de supporter l'alcool) est donc à ZÉRO ! - Au fur et

à mesure que les consommations augmentent, ce seuil augmente jusqu'au jour où il y a une perte de contrôle (franchissement du seuil de tolérance = addiction). Ce seuil qui est différent suivant les individus est en partie dû aux variations individuelles des transmissions électrochimiques au sein du système nerveux.

2b) Pour une personne qui a arrêté de consommer de l'alcool : - A l’arrêt de l'alcool, le but est de réduire totalement le besoin et l'appétence d'alcool (en retrouvant l’équilibre neurochimique). Le seuil de tolérance va petit à petit descendre vers ZÉRO. - Reprendre de l'alcool est très risqué, car on ne connait pas son seuil initial et on ne sait pas où ce seuil est situé après quelques jours, mois ou années d’abstinence. Tant que la consommation est en dessous de ce plafond il y a peu de risques de perte de contrôle, mais les consommations successives vont avoir raison de l’équilibre chimique du système nerveux. Lorsque le seuil est franchi, l'addiction repart comme avant les soins, voir pire encore en quantité et en intensité ! Ce qui peut être considéré comme un dérapage doit être pris très au sérieux. Pas question de se faire des reproches, les addictions sont des maladies récidivantes et seule la reprise de soins peut éviter une rechute.


Par CHARLY

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